Raconter une famille, une maison, un quartier, une entreprise à partir de témoignages multiples. D’histoires croisées et d'épisodes de vie qui font résonner les époques entre elles. Qui remettent en lumière une mémoire qui s’efface. Qui peuvent sembler anecdotiques, mais finissent par se répondre en se croisant.

Récits de vie et mémoires croisées

Dans une famille, on raconte ses sept ans

Dans une entreprise de cycles, son premier vélo

À la différence du point de vue unique adopté dans un essai ou une biographie, le concept d’histoires croisées Quand j’étais môme associe les témoignages de plusieurs personnes dans un seul et même recueil.

Ma proposition consiste à mettre tous les participants à hauteur. Plus précisément à hauteur d’enfant. Je réalise des entretiens d’une heure durant lesquels je vous invite chacun à votre tour à convoquer des souvenirs correspondant plus ou moins à votre vie à l’âge de six ou sept ans ; l’âge de l’entrée au CP (on en a bien plus qu’on le croit, si si).

Variantes : cette suggestion évolue en fonction des attentes que vous avez préalablement exprimées. Pour retracer l’histoire d’une maison de famille ou d’un événement culturel qu’une commune entend mettre à l’honneur, le critère des sept ans est moins pertinent. Dans une entreprise, il peut être opportun de choisir une thématique : raconter son premier vélo chez un producteur de cycles, ses souvenirs culinaires chez un industriel de l’agroalimentaire… Avant de lancer la série d’échanges, nous définissons ensemble les contours d’un projet qui fait sens.

« C’est agréable de raconter sa vie. Touchant de recevoir un texte-miroir », Geneviève.

« J’y pense beaucoup, ça me travaille, j’aurais eu envie de dire tellement d’autres choses », Thomas.

Enregistrer la mémoire, éditer un beau livre, créer un podcast, une expo...

Les interviews. J’invite chaque participant à me raconter des images qui lui reviennent. Ces échanges se font en toute confiance. Je ne cherche pas à être intrusif lorsque vous fixez une limite parce que vous jugez un souvenir trop intime ou douloureux. Si une question ne vous plaît pas, on passe à la suivante. Pour autant, vous pouvez parler librement. J’écris sans jugement et c’est vous qui avez « le final cut ». Qui validez la partie qui vous concerne avant qu’elle soit partagée avec les autres membres du groupe. Sauf demande expresse de votre part, je n’effectue aucun enregistrement. Les digressions et les pensées parasites sont les bienvenues. C’est la singularité des récits qui fera l’intérêt de l’œuvre collective. À moi de recadrer la discussion si on s’éloigne trop du sujet. De vous ramener vers l’éventuelle thématique commune. De créer ensuite du lien entre les témoignages.

Flexibilité. Le principe des interviews est une simple proposition. Une bonne manière d’aller au-delà de ce à quoi chacun penserait spontanément. Puis de réécrire les témoignages afin d’obtenir un tout concis et homogène. Néanmoins, si certains témoins préfèrent écrire seuls et que ce principe convient à tous, leur texte peut être ajouté à ceux que j’ai écrits sans que je ne m’en mêle.

Restitution. Je vous remets ces récits de vie croisés au format numérique si vous souhaitez le valoriser à votre manière. Je peux aussi réaliser et éditer un ouvrage compilant l’ensemble des témoignages et des illustrations : photos d’archives ou prises pour l’occasion, illustrations personnalisées… D’autres formes de restitution (podcast, expo) peuvent enfin être envisagées selon vos attentes.

Des souvenirs de vie passée
Mon grand-père était boucher. Avec son marcel et ses bretelles, ses doigts coupés, je le vois encore nous faire un signe de croix sur le front au moment de nous coucher.