Ma vie, ma langue

Vous, je ne sais pas. Je n’y comprends pas grand-chose à ces histoires de Nouvelle-Calédonie. Je n’y ai jamais mis les pieds ; j’ai oublié tout ce que j’ai lu sur le sujet par le passé et j’ai vraiment coupé avec l’info. Les quelques bouts de flashs entendus par mégarde ne m’ont pas appris grand-chose.

Un matin devant la glace, j’ai aperçu une légère pointe de culpabilité entre le cheveu qui me reste et l’œil malicieux – Tu pourrais un peu t’intéresser aux autres Dugenou – Conséquence, je me suis mis en quête d’un podcast sur le sujet. J’ai ouvert un moteur de recherche, tapé une requête bien sentie du style « comprendre la crise néo-calédonienne en deux minutes et profites-en pour me ramener un café ». Puis de fil en aiguille, je suis tombé sur un podcast bien sympa de RFI : Ma vie, ma langue.

Ma vie, ma langue

Sachant que la journaliste Marjorie Bertin y évoque la vie de jeunes étudiants qui se mettent en tête d’apprendre le wushi, le wolof ou l’indonésien, quel est le rapport avec le Schmilblick, me direz-vous ? Patience. Attendez la fin de l’article pour comprendre que je vous ai mené en bateau et que l’attaque de mon article est aussi bidon qu’un flash d’informations censé t’éclairer sur la situation néo-calédonienne et qui, en réalité, ne s’intéresse qu’aux bisbilles qui opposent la majorité présidentielle et l’opposition sur le sujet.

Des vies, des rêves, des trajectoires

Dans Ma vie, ma langue par contre, pas de blabla. On ne te promet que d’évoquer les rêves de jeunes qui ont l’idée farfelue d’apprendre des langues méconnues dans notre partie du globe. Des langues qui parfois sont menacées de disparition. Et pourtant on te raconte des vies, des rêves, des trajectoires (aussi alambiquées que cet article). On te raconte que ce qui a conduit là ces étudiants est parfois futile (parler le wolof pour acheter de l’herbe sans que la police comprenne ce qu’on raconte) ou inattendu (apprendre le Japonais pour mener un projet touristique à Tahiti).

Résultat : des histoires singulières qui se répondent et nous font voyager dans le monde et dans la linguistique. Qui nous en disent bien plus que ce qu’elles promettent. Sur ce, vous n’auriez pas un petit résumé à me conseiller sur la situation néo-calédonienne ?

PS : Tiens, vous avez vu, j’ai refondu ma page « La lettre du dimanche ». Elle est un peu moins pourave qu’avant.
PPS : À part ça, j’ai rejoint une super association de biographes.

L'heure de la prose

Olivier Descamps Journaliste, Plume, Biographe

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